Coucou !
Aujourd'hui, j'ouvre mon sujet basé sur l'écriture de plusieurs OS.
Qu'est-ce qu'un OS ? Une petite histoire courte.
Je crois que j'ai tout dis xD
On commence avec une petite nouvelle que j'avais écrite dans le but d'un concours :
Qu'en pensez-vous ? =D
Aujourd'hui, j'ouvre mon sujet basé sur l'écriture de plusieurs OS.
Qu'est-ce qu'un OS ? Une petite histoire courte.
Je crois que j'ai tout dis xD
On commence avec une petite nouvelle que j'avais écrite dans le but d'un concours :
- La fin. Puis... la lumière.:
- Tout tourbillonnait. La musique ne s’arrêtait pas, répétant inlassablement ce son entêtant, alors que je vivais un véritable enfer. La voiture ne semblait pas vouloir s’arrêter, et continuait de descendre la pente avec fracas. J’entendis mon chien japper, puis plus rien. Tout s’arrêta. Avant de sombrer dans l’inconscience, je me rendais à moitié compte que cet accident allait changer ma vie.
Et dans cette descente vers la mort, une seule pensée résistait et hurlait dans ma tête.
« Laissez-moi mourir. »
Une secousse violente me projeta vers l’avant, plusieurs cris semblant hurler mon nom retentirent et ce fut la dernière chose que j’entendis.
Je rêvais. Enfin, plus ou moins.
Les yeux fermés, j’étais allongée. Contrairement à ce qu’on aurait pu croire, je n’étais pas blessée, et me sentais merveilleusement bien. Une douce odeur familière de jasmin flottait dans l’air et me berçait dans ce que je croyais être mon paradis. J’avais la sensation d’être libre, d’être heureuse. Comme si les derniers instants de ma vie avaient été tracés au crayon puis soigneusement gommés. Je connaissais enfin le bonheur, le vrai, celui qui nous donne l’impression de plonger dans une parfaite félicité. Mais sans crier gare ni que je sache pourquoi, mon doux rêve vira au cauchemar en un instant. Des flashs de lumière m’attaquèrent et m’assaillirent de tout côtés. Des images qui n’étaient pas très nettes parvinrent à mon cerveau entre ces faisceaux de lumière. Des hommes, une ambulance, un brancard, mais aussi des sons comme les aboiements d’un chien ou des voix paniquées que je ne reconnaissais pas. Puis, d’un seul coup, plus rien, le vide, et la sensation de tomber, tomber au loin, tomber dans l’abstrait, tomber dans l’irréel car le réel faisait trop mal. Le noir m’envahit, engourdit mes membres et je replongeais de nouveau, mais dans un lieu complètement différent, un monde lointain qui ne connaissait que la douleur et la peur. J’apercevais la lumière, même elle était trop loin pour que je l’atteigne. Je ne pouvais donc que me laisser attirer vers ces ténèbres oppressantes. Je ne saurais dire combien de temps dura ma chute. Une minute, une heure, un jour, un mois… peut-être même plus. Puis, enfin, après un laps de temps qui me parut éternité, je retrouvais petit à petit mes sens. Je sentis mes poumons se contracter au rythme de ma respiration ; mes doigts effleurer une matière douce et ma bouche s’entrouvrir. Je n’étais ni dans la lumière ni dans les ténèbres.
J’étais dans le réel.
Alors, lentement, j’ouvris les yeux.
La première chose que je vis fut un peu floue, et je du cligner des yeux plusieurs fois pour reconnaître un bouquet de lilas. Déboussolée, je voulus tendre ma main pour les attraper, mais une violente douleur à l’avant-bras me stoppa dans mon mouvement. Avec une grimace, je tournai la tête et remarquai la couverture bleutée qui me recouvrait. Je me sentais étourdie, comme si plus rien n’avait de sens. J’avais la langue pâteuse et les yeux lourds. Me dévissant le cou, je regardais du côté opposé au bouquet de fleur et ce que je vis déclencha une sonnette d’alarme dans ma tête : une table, sur laquelle étaient posées deux seringues, et ce fut à ce moment là que je remarquais le masque sur mon visage. Je sentis mon cœur s’accélérer. Pourquoi étais-je ici ?
En effet, je me trouvais dans un hôpital.
Méthodiquement, je tentais de faire fonctionner mon esprit un peu embrumé. Que s’était-il passé pour que j’atterrisse ici ? Quelque chose de très important sans doute, à en juger mon état. Mais j’étais incapable de me rappeler quoi. Peut-être étais-je tombée d’un escalier ? Mais, au fait, avais-je des escaliers chez moi ? J’en doutais sérieusement.
À cet instant, un jeune homme d’une vingtaine d’années entra dans la salle, et posa les yeux sur moi.
Il était brun, avait les cheveux un peu longs pour un garçon, et les yeux verts. Il avait un très beau visage, et tout dans ses traits rappelait une certaine douceur qui me semblait étrangement familière. Il m’adressa un sourire qui en dit long, et vint s’asseoir sur le bord de mon lit. Il me prit la main, et nous nous contemplâmes en silence durant de longues minutes. Il continuait de me sourire, et moi je continuais de le regarder. Tout ce silence semblait avoir une signification pour lui, mais pas pour moi. Je me sentais gênée. Enfin, il ouvrit la bouche et je pu apercevoir deux rangées de belles dents blanches. Il parla d’une voix grave et ferme qu’il voulait rassurante.
« Élisa. »
Élisa ? Pourquoi m’appelait-il comme cela ? Il resserra sa prise sur ma main et se pencha sur moi. À cet instant, je sentais son souffle chaud et apaisant sur mon visage. Ses yeux verts plongèrent dans les miens, et je me sentis submergée d’une vague d’émotion. Inexplicablement, il effleura mes lèvres des siennes et m’embrassa. Moi, je le laissais faire. Une partie de moi attendait patiemment une explication, l’autre n’en cherchait pas et était tombée amoureuse de cet homme. Enfin, lorsqu’il releva la tête, je rassemblai le peu de courage qu’il me restait et me jetais à l’eau :
« Qui êtes-vous ? »
Son sourire se figea sur son visage et se transforma en une expression horrifiée. Il lâcha ma main et se leva. De nouveau, nous nous regardâmes, mais pas du tout de la même manière. Moi d’une manière curieuse, lui d’une manière apeurée. Ses yeux brillèrent et une larme perla sur sa joue. Et c’est alors que je compris l’évidence. Je ne pouvais plus le dissimuler plus longtemps. Je crois qu’au fond de moi, je l’avais su dès mon réveil.
J’étais devenue amnésique.
Qu'en pensez-vous ? =D
Dernière édition par Princess of Love le Ven 12 Sep - 20:35, édité 1 fois